L’INSEE a publié récemment des chiffres qui montrent que 13% des Français sont pauvres, soit 7.8 millions de personnes. Des commentateurs se sont demandé, pour s’en indigner, comment un pays aussi riche que le notre pouvait avoir encore autant de pauvres au sein de sa population.La réponse est assez simple : l’indicateur de pauvreté utilisé par l’INSEE, est essentiellement un indicateur d’inégalité. Sont considérées comme pauvres les personnes dont le revenu est inférieur à 60% de la valeur médiane des revenus, conformément à la norme habituellement utilisée en Europe.
Avec une telle méthode, si le revenu réel de tous double, le nombre de pauvres ne change pas. Le fait que le pays soit très riche ou très pauvre n’a pas d’impact en soi sur la proportion de pauvres. Un pays où tous les habitants auraient un revenu de 1 euro par mois n’aurait aucun pauvre.
Une telle mesure n’est pourtant pas illogique : une personne qui a un revenu deux fois plus faible que la médiane ne peut pas se payer une partie de ce que la plupart des gens se payent et donc se sent pauvre. On peut parler de pauvreté subjective.
mardi 12 octobre 2010
Pauvreté objective ou subjective ?
vendredi 1 octobre 2010
La guerre des Olivier Bazin
Sur le Web, ce qui est rigolo, c'est quand on a des homonymes. Du coup, lorsque l'on tape son propre nom sur Google, on tombe sur pleins d'autres personnes avec des professions carrément différentes qui portent notre nom. Bien sûr, pour nous, c'est juste rigolo, mais pour les gens qui ne nous connaissent pas ou peu, ça peut être un peu déroutant.
Par exemple, j'ai un Olivier Bazin qui est "blogueur/développeur chez moi". Bon, libre à ce monsieur de faire ce qu'il veut de se vie, mais quand c'est moi, le professionnel en gestion de patrimoine, que les gens cherchent sur les moteurs de recherche, et qu'ils tombent sur ce profil de "branleur" '(pardonnez-moi l'expression), je vous le dis, ça entache à l'image de mon business.
En même temps, que faire contre un homonyme? Le mec n'a pas plus choisi son nom que moi, et comme moi, il ne va pas le changer du jour au lendemain pour faire plaisir à un autre. Comment faire alors?
Et bien j'ai décidé de partir dans une guerre contre tous les Olivier Bazin en ligne, et il y en a pleins. Si vous cherchez, vous voyez des Olivier Bazin photographe, des Olivier Bazin footballeur, des Olivier Bazin community manager à Facebook... Y'en a trop, et je vais chercher un moyen de réduire tout ça.
Oliviers Bazins, préparez-vous, l'heure de la guerre a sonné!
Signé: the real Olivier Bazin
mercredi 22 septembre 2010
L'évidence polonaise
Je me suis rendue à Varsovie les 16 et 17 Septembre.
Je discute souvent avec mes homologues polonais, à Bruxelles ou Genève, de sujets européens ou multilatéraux – sur lesquels nous sommes en général d’accord. Cette visite visait à renforcer nos relations bilatérales (la Pologne est notre 1er partenaire économique parmi les nouveaux membres de l’union européenne), et à soutenir nos partenariats industriels de long terme : énergie, en particulier nucléaire, infrastructures, en particulier ferroviaires – dont un ambitieux programme de TGV.
- la Pologne est le seul pays de l’union dont le PIB aura été en croissance en 2009 ; c’est en quelque sorte un /voire le pays émergent en Europe ; toutes les perspectives y sont positives, le plus important sans doute étant que la population y croit en un avenir[...]
Lire la suite: Evidemment, la Pologne
jeudi 16 septembre 2010
Olivier bazin micro finance
mercredi 15 septembre 2010
Loi Scellier - Comment déduire des intérêts d’emprunt?
Mon fils a acheté un appartement neuf « loi scellier »en juin 2010 pourra t’il déduira ses intérêts d’emprunt ou pas du tout ?
Nous ne savons pas au juste ce que vous sous-entendez : votre fils a-t-il acheté un bien bénéficiant du dispositif Scellier afin de le mettre en location ou bien s’est-il porté acquéreur d’un bien dit « en Scellier » qui sera sa résidence principale. Les deux cas de figure n’impliquent pas du tout les mêmes dispositions en matière fiscale.
S’il a fait un investissement locatif en 2010, il bénéficiera encore de l’amortissement de 25 % calculé sur 9 ans en Scellier classique ou bien de 37 % en Scellier [...]
Lire la suite: Déduction d’intérêts d’emprunt Loi Scellier ?
mardi 14 septembre 2010
Publicité mensongère
Voilà un actuaire qui n'a pas peur de dire ce qu'il pense :)
Le journal LE MONDE du 7 septembre dernier faisait paraitre une publicité en pleine page, au nom de la Fédération Syndicale Unitaire, qui proclamait : « Moins de retraite, moins d’effectifs, moins de moyens : que va-t-on encore couper dans le service public ? ». Je me suis inquiété ! Amoureux d’une France généreuse efficace dans ses services publics, n’aimant pas [...]Lire la suite: Publicité mensongère
lundi 13 septembre 2010
Rachat de crédit immobilier négociable comme un prêt immobilier ?
Voici un article bien rédigé, qui fait le point sur les possibilités de rachat de crédit immobilier.
Si vous êtes actuellement à la recherche d’un rachat de crédit assorti d’une garantie pour reprendre dans la même enveloppe à la fois des encours immobiliers et des prêts à la consommation, vous vous demandez peut-être s’il est possible de négocier le taux proposé par les prêteurs en contre-partie d’une hypothèque puisque c’est après tout le jeu auquel se livrent les banques de dépôt lorsqu’elles commercialisent des crédits immobiliers classiques…
Le problème pour répondre à cette question réside dans le fait que les opérations de rachat de crédit n’ont précisément que peu de rapports avec les prêts immo standards. Même si la réforme du crédit à la consommation – qui touche en partie le rachat de crédit – tend à faire évoluer les choses en ce sens, il existe encore de nettes différences entre ces prêts. Il faut savoir que les taux proposés en rachat de crédit correspondent à des critères définis en fonction de l’endettement des demandeurs et de la qualité de la couverture immobilière. A tel profil correspond donc tel taux.
C’est une règle fondamentale à laquelle, il est extrêmement difficile de déroger à de rares exceptions près. Parmi celles-ci, on peut noter une grille de lecture variant chez certaines banques avec le commissionnement de l’intermédiaire : moins ce dernier prendra de frais, plus le taux sera attractif pour l’emprunteur. Il n’y a a priori pas de corrélation apparente entre ces deux données, mais c’est un principe que certains acteurs pratiquent. Il arrive aussi parfois qu’un courtier ayant un gros volume d’affaires dans une banque puisse faire profiter ses clients de taux préférentiels, mais c’est là encore de plus en plus rares…
Rachat de crédit immobilier négociable comme un prêt immobilier ?
Surf Finance
Mon, 13 Sep 2010 13:44:40 GMT